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Votre santé n’est pas que l’affaire des blouses blanches, mais d’abord la vôtre. |
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Où est l’honneur ?...
(Mars 2007)
Tous les soignants, et même bien d’autres, connaissent le serment d'Hippocrate. On y dit notamment que l'on doit soigner sans s'occuper de la race, de la couleur, des personnes. Il est un "homme" qui a bien su faire la différence entre les hommes et les femmes, en traitant certains bien plus bas que l'homme…
Le 21 février dernier, on a enterré, dans sa ville natale, le seul haut fonctionnaire qui a été condamné pour complicité de crime contre l’humanité. Il a envoyé à la mort plus de 1500 juifs, lorsqu’il était responsable à Bordeaux. D’autres responsables de l’époque de Vichy auraient pu être accusés, mais il fut le seul. Ce n’est pas bien grave, car Maurice Papon aurait pu tomber sous le coup d’autres inculpations, notamment en 1961, lorsqu’il était préfet de police de Paris.
La preuve en est un article de l’AFP du dimanche 18 février 2007 :
Titre de l’article : Station de métro baptisée symboliquement ‘17 octobre 1961’ à Gennevilliers
Une soixantaine de personnes ont baptisé symboliquement dimanche une station de métro en construction à Gennevilliers « 17 octobre 1961 », en hommage aux Algériens tués ce jour-là lors de la répression d’une manifestation interdite du FLN (Front de Libération National Algérien).
Cette cérémonie, au bout de la ligne 13 à Gennevilliers, était prévue de longue date par l’Union d’associations pour la diversité et l’égalité (Unadé) mais, hasard du calendrier, elle s’est déroulée au lendemain de la mort de Maurice Papon, préfet de police à Paris à cette époque.
"Nous avions prévu cette manifestation depuis longtemps, mais la mort de Maurice Papon prouve que les acteurs de cette histoire sont en train de disparaître et qu'il nous faut aujourd'hui nous souvenir, créer un trait d'union entre les générations pour la mémoire et contre l'oubli", a expliqué Mourad Slimani, porte-parole des associations.
Selon Mourad Slimani, "le nom de la station de métro "17 Octobre 1961" c'est une reconnaissance de l'Histoire de France et de la dignité des personnes". Ghazi Hdouci, ancien membre du FLN, se souvient de ce 17 octobre 1961 : "En tant que militant, je contribuais au soutien des réseaux. Ce jour-là, j'étais à la gare Saint-Lazare. J'ai appris que la police attrapait des femmes, des enfants, et des hommes, sur le pont de Neuilly, et on les envoyait à Vincennes. D'autres étaient frappés, jetés dans la Seine".
"La police à l'époque, se souvient-il, devait écraser physiquement et moralement l'autre, parce qu'il ne devait pas exister". "Le sang a coulé aussi au pont de Bezons et au pont de Neuilly (Hauts-de-Seine), a souligné Abssi Saad, 79 ans, ancien responsable du FLN emprisonné à Lyon en octobre 61. Se souvenir, c'est crever l'abcès du passé entre la France et l'Algérie".
Pour Alain Krivine (LCR), il s'agit d'une "initiative symbolique au moment où la situation du racisme anti-immigré se développe en France, où le passé colonial de la France est vanté et le lendemain de la mort de Maurice Papon qui fut le bourreau des juifs, des Algériens..."
Le 17 octobre 1961, de 35 à 325 militants du FLN selon les sources, avaient été tués dans la capitale et en banlieue, par la police sous les ordres du préfet de police Maurice Papon.
Comme l'a dit Guy CARLIER, chroniqueur sur France-Inter, au moment de l'hospitalisation de Maurice PAPON : "On savait qu'il avait une insuffisance cardiaque depuis 1940." Il a ajouté quelques jours avant les funérailles : "Il aurait eu de la classe s'il s’était fait incinérer, pour savoir ce qu'est un four crématoire. Mieux vaut tard que jamais".
Ce fonctionnaire largement retraité, qui n'a rien versé pour ses victimes pour cause d'insolvabilité, a poussé le vice jusqu'à demander le RMI.
Maintenant que l'on sait que cet individu n'a eu aucun remord pour ce qu'il a fait, qu'il n'a présenté aucune excuse aux familles de ses victimes, il a été enterré avec sa médaille de grand chevalier de la légion d'honneur…
On sait où est l'honneur : il est enterré !!
Pour conclure, « Où est l'honneur ? », je me demande où est l'honneur des radios qui refusent de diffuser les chansons du dernier disque de Pierre Perret. Sur Internet, on ne trouve pas non plus les textes des chansons de ce disque.
Je vous en fais profiter, je ne pense pas que le grand Pierrot m'en voudra.
MÉLANGEZ-VOUS Femme pleine de grâce, Quand l’étranger à l’entour De la maison passe, Noir, blanc, juif ou berbère, Laisse ton cœur désigner Celui qu’il préfère.
Mélangez-vous, mélangez-vous ! Quand toutes les peaux finiront Par se ressembler. Mélangez-vous, mélangez-vous ! Un jour les hommes sauront Même plus sur qui taper.
Femmes pleines de grâce, Ouvrez vos bras aux hommes Qu’on dit d’une autre race. Femmes, changez la donne ! Quand y aura plus Qu’une seule couleur, Ce sera la bonne.
Mélangez-vous, mélangez-vous ! Comme dans un mot d’amour, Les lettres de l’alphabet, Mélangez-vous, mélangez-vous ! Pour une couleur qui envoie Plus personne au gibet.
Femmes pleines de grâce, A qui la liberté N’accorde aucune place, Va vers celui qui t’aime, Même si sur toi les tiens Ont jeté l’anathème.
Mélangez-vous, mélangez-vous ! Peut-être qu’un jour y aura Partout la même couleur. Mélangez-vous, mélangez-vous ! On ne saura plus Qui sont les nôtres qui sont les leurs.
Femmes, soyez fécondes ! Et par des sangs mêlés, Que vos tailles soient rondes, Vos fils seront vos frères, Contre personne ils ne partiront Plus en guerre.
Mélangez-vous, mélangez-vous ! C’est de la haine que toutes les femmes Vont nous sauver, Par elles que le racisme enfin Sera délesté de sa tenace peau de chagrin.
Femmes pleines de grâce, Quand l’étranger à l’entour De la maison passe Noir, blanc, juif ou berbère, Laisse ton cœur désigner Celui qu’il préfère.
Mélangez-vous, mélangez-vous. |
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