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Zone de Texte: Les Mains de Masseur

Le Psoas

ou

« le piège à toubib »

 

 

Ce titre pourrait paraître provocateur pour ceux qui portent le titre de Docteur. Toutefois, il faut bien reconnaître que la médecine la plus courante, par ses spécialités multiples, et une trop fréquente localisation de l’analyse, passe à côté de beaucoup de solutions.

 

Le psoas, vu sa localisation (derrière les viscères, à proximité des trompes et des ovaires) déclenche des douleurs, à cause de blocages musculaires qui sont souvent interprétées pour des problèmes viscéraux ou gynécologiques.

 

Le psoas est un muscle qui part de l'avant des quatre premières lombaires.

Il suit dans l'abdomen le trajet de l'uretère, passe par le pli de l'aine, pour se terminer sur la partie interne du fémur.

Il a de multiples fonctions :

- rotateur interne et fléchisseur de la hanche,

- rotateur, fléchisseur du tronc, qu'il peut incliner de son côté.

 

Lorsque ce muscle est contracturé, la personne debout a le tronc qui penche de ce côté-là. Autres désagréments : crispé, ce muscle réduit la cambrure lombaire, alors que la position couchée l'impose, ce qui amène des nuits interrompues par la douleur.

Dans une phase moins grave, le matin, au réveil, la région lombaire est raide, et le lever est difficile. Après une position assise de longue durée, ce muscle bloqué empêche le sujet de se relever correctement.

 

Le blocage du psoas, vu la proximité de l’uretère, peut être associé aux coliques néphrétiques, douleur d’intensité importante. Pour avoir rencontré ce problème pour un de mes fils dans le passé, (et plus récemment pour une de mes nièces), et avoir réglé le problème par les manœuvres que je conseille, je me dois de vous expliquer tout ça.

 

Le psoas, vu ses multiples fonctions, peut se bloquer mécaniquement de lui-même, par un effort mal fait. Mais il peut être victime d’un déséquilibre, une tension anormale venant du muscle pyramidal de la hanche. Ces deux groupes musculaires : pyramidaux de la hanche, et psoas, peuvent se bloquer pour une raison nerveuse, un dérèglement du système nerveux primaire dérangé par une variation climatique subie. Pour avoir fait des échanges par courriel et téléphone avec Daniel Grosjean (un des pères de la micro-kinésithérapie) sur ce sujet, on ne sait pas pourquoi, mais la solution est dans les « Conseils de base ».

 

Le muscle pyramidal crispé peut provoquer le psoas du même côté, car il est rotateur externe, et le psoas, rotateur interne de la hanche. Mais le pyramidal droit, en déséquilibrant le sacrum, peut provoquer le psoas gauche, d’où la notion de piège.

 

La défaillance de la chaîne musculaire liée à la fonction biliaire (qui dérange le TFL (tenseur du fascia lata : muscle témoin) et met le pyramidal en surmenage) est une autre cause d’ennuis, d’où l’intérêt d’appliquer quotidiennement les gestes de micro-kinésithérapie sur la fonction biliaire et les variations climatiques.

 

Toutefois, une fois que le psoas est bloqué, avec toutes les douleurs et dysfonctionnements associés, il faut le débloquer.

Les gestes entre crâne et épaule droite et gauche (variations climatiques), sont tout d’abord à appliquer. Mais si la cause est mécanique, on peut détendre un muscle crispé dans une position qui le raccourcit au maximum. Pour être efficace, il faut avant tout agir sur la cause, d’où l’action sur le système nerveux primaire évoqué ci-dessus. Mais si le blocage du psoas est consécutif à celui du muscle pyramidal pour une raison mécanique, voir « névralgie sciatique », pour débloquer ce muscle provocateur et la douleur au niveau de la fesse. Le déblocage de celui-là peut calmer le psoas du même côté ou du côté opposé.

Et si cela ne suffit pas : la position la plus simple pour raccourcir le psoas et le débloquer, correspond à se mettre assis en tailleur. Si cette position est inconfortable, se mettre en position couchée, et ramener les genoux contre la poitrine en les maintenant avec les bras (il faut que ce soit  « passif » au niveau de la hanche). Maintenir la position entre 40 secondes et 2 minutes.

 

Les conseils que j’ai donnés par téléphone à ma sœur ont permis de régler les problèmes de ma nièce, sans que le médecin n’y fasse quoi que ce soit.

Dans le passé, les déblocages que j’avais fait sur mon fils ont fait qu’il a senti quelque chose « bouger » au niveau viscéral en changeant de position dans la salle d’attente des urgences …dont il est sorti sans consultation aucune. Ce que mon fils avait senti « bouger », c’était tout simplement le calcul rénal qui avait chuté dans la vessie.

Pour ma nièce, c’est la radiologue qui a suggéré qu’il y avait eu quelque chose au niveau du circuit de l’urine, entre rein et vessie. Le Docteur, lui, n’a rien compris…

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