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Votre santé n’est pas que l’affaire des blouses blanches, mais d’abord la vôtre. |
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C’est le Poumon, vous dis-je !
Molière le disait déjà, en se moquant de la médecine de son époque : Il se trouve que chaque organe à des effets sur l’ensemble de l’organisme. (ce qu’avait déjà trouvé la médecine chinoise, il y a 5 000 ans !)
Deux individus kinés, (sortant de l’ordinaire), ayant eu une formation d’ostéopathe, constatèrent le fonctionnement normal et anormal du corps humain. Des études poussées, avec le CNRS notamment, aboutirent à cette conclusion : les 24 vertèbres mobiles, classées par 2, correspondent au fonctionnement de 11 organes.
L’embryologie fait que pour la microkinésithérapie, le poumon est divisé en deux : - la partie bronche, - et la partie alvéole.
Chaque voie correspond à un groupe musculaire du membre supérieur.
En cas de perturbation : (invisible par la médecine normale) - Pour la partie bronche (voie 4), -expérience vécue- : il est difficile d’écarter son bras du tronc (sans que cela soit impossible), l’extension du coude est délicate parce qu’un composant du triceps brachial est inactif ou presque. Les perturbations des muscles de l’avant-bras font qu’il est presque douloureux de vouloir boire un verre ou une canette. L’angulaire de l’omoplate, qui va de l’angle interne de l’omoplate aux cervicales, peut aussi déranger le cou. Le muscle témoin de ces perturbations est le sus-épineux (celui qui est au-dessus de la partie horizontale de l’omoplate). Et qui démarre l’écartement du bras du thorax, (diagnostique difficile à faire, car un autre muscle, le trapèze, peut perturber la perception).
- Pour les alvéoles pulmonaires (voie 5), le muscle témoin est le fléchisseur commun superficiel des doigts. Il y a bien 4 tendons au niveau de la face antérieure de l’avant-bras, mais ils sont sur deux épaisseurs, et l’on ne peut sentir que 2 tendons superficiels. Pour être bref, les autres muscles perturbés sont certains concernant le petit doigt, le brachial antérieur, un fléchisseur du coude. Deux muscles antérieurs de l’épaule, coraco-brachial, qui part de l’omoplate, et le petit pectoral, qui part des premières côtes, les deux se terminent sur l’humérus.
Comment soigner le poumon perturbé dans son fonctionnement ? En microkiné, pour soigner un organe, il suffit, entre ses deux mains, de faire comme si l’on voulait rapprocher l’organe de l’endroit de la colonne d’où il dépend. Les deux voies du poumon dépendent de la dernière vertèbre cervicale et des trois premières dorsales.
Pour le poumon gauche, il faut placer une main immobile (la main gauche), sur les vertèbres en question. Passer la main au niveau de la nuque, et descendre pour toucher les trois premières dorsales et la dernière cervicale. L’autre main (la droite), touchera la cage thoracique 3 fois sur l’avant, 3 fois derrière. Pour l’avant, la main se placera sous le sein, et déplacera la peau en douceur en direction de l’autre main, (donc vers le haut). Ce déplacement de la peau sera maintenu pendant au moins 10 secondes. La même manœuvre sera faite au niveau du sein, puis au-dessus. Tout en gardant l’avant-bras devant, la main touchera l’arrière de la cage thoracique, également sur 3 étages. Pour être efficace, les manœuvres de microkinésithérapie sur les organes doivent durer une minute …et 6 fois 10 secondes font une minute. Rappelons qu’il n’existe pas « d’overdose » avec la microkiné, si l’on en fait trop, ça ne fait rien de mal. La microkiné est de « l’homéopathie physique » : ça marche ou ça ne fait rien !
- La même chose est à faire en inversant les mains pour le poumon droit.
- Cette manœuvre est à faire au moins une fois par jour.
Notons tout de même que ces manœuvres, bénéfiques pour un dysfonctionnement pulmonaire, ne soignent pas l’infection microbienne ou virale. Pour stimuler les capacités de défense, et donc soigner une infection, il faudra agir d’une autre manière, les deux étant complémentaires.
Pour améliorer ses capacités de défense par rapport à une infection, il faudra encore agir avec ses deux mains : Pour le poumon gauche, il faut placer sa main gauche sur l’avant gauche du cou (entre mâchoire et clavicule). Points de repère : on peut parfois, assis à une table, se tenir la tête avec la main, auquel cas, la paume de la main maintient la mâchoire, les doigts sont en direction de l’oreille.
La main doit ici être plus basse que dans cette « position attablée » : - le pouce est en contact avec la clavicule, - le petit doigt touche la mâchoire, - la paume et les doigts touchent le cou, - le talon de la main est sur la partie centrale (c’est sur cette zone qu’un praticien averti peut savoir si l’infection est microbienne ou virale).
L’autre main (la droite) touche le sein. La voie 5 correspond au mamelon, la voie 4 est au-dessus. Il faut tenir cette position une dizaine de secondes.
- Bien sûr, en cas d’infection, il est préférable de traiter les 2 côtés (inverser les mains). - Manœuvres à faire au moins une fois par jour, davantage ne dérangeant en rien.
----------------------------------------------- NOTA : avec la main sur le cou, et l’autre main placée du même côté à plusieurs endroits de l’abdomen, vous arrêterez une gastro-entérite presque spontanément ! |
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